Comme il est beau ce dimanche qui revient une fois l'an, avec tout ce que l'on a dans le coeur pour celle qu'on appelle "maman". Dès qu'elle tient un enfant dans ses bras, dès qu'elle lui sourit jusqu'à ce qu'elle le fasse pour la dernière fois, une mère n'a rien à implorer des poètes... puisque chacun de ses gestes ne se décrit pas. C'est un bien dur boulot que celui d'être mère, un bien long périple, que seules ces femmes qui ont gradué de l'école du don de soi peuvent accomplir. On disait que les mères d'autrefois, avaient une bien lourde tâche avec tous ces petits accrochés à leur tablier. Je me demande si elles ne seraient pas les premières à vouloir tout recommencer dans le seul but de donner davantage. Rares sont celles qui voudraient abdiquer et Dieu sait combien j'en ai questionnées. Cependant, ces mamans d'hier savent combien il peut être encore plus difficile d'être une maman d'aujourd'hui avec un seul ou deux petits. Elles savent que la maman de l'ère nouvelle se doit d'oeuvrer à l'extérieur de son foyer et revenir le soir, presser sur son coeur ces enfants qui prendront tout ce qu'il lui reste de force. Elles savent aussi ces mamans aux cheveux blancs que dans bien des cas, ce sont des mères célibataires qui font à elles seules ce qu'elles ont fait jadis avec l'appui d'un mari, d'un merveilleux compagnon de vie. Elles prenaient soin des petits, certes... mais elles n'avaient pas à gagner en plus le pain quotidien. Toutes ces mères qui, de leurs deux mains, doivent faire ce que normalement on devraient faire à quatre mains, le savent bien et c'est pourquoi, ces mamans de dix ou douze enfants d'un autre temps les regardent avec vive compréhenson. Quoi qu'il en soit, que la maman soit seule à élever son enfant, que l'autre soit divorcée et aux prises avec trois enfants ou que la troisième vive en harmonie avec son mari et ses petits, elles ont toutes ce noble droit au titre de " mère accomplie " et ce sont elles que l'on fête aujourd'hui. Je me demande si les temps ont changé au point que les mères n'aiment plus les roses. J'en doute fort et je suis certaine que tout enfant s'amenant avec une fleur cachée derrière son dos ne pourra qu'attendrir le coeur de celle qui lui a donné la vie. Il y a de ces gestes que le temps s'est juré de rendre infinis. Moi, depuis quelque temps, je n'ai plus ma mère et il faut maintenant lui envoyer mes voeux au paradis. Je vous avoue que çc me fait tout drôle de ne pas aller lui porter, comme je l'ai fait pendant tant d'années, une carte avec un bouquet de tendresse. Je suis sûre par contre, que du haut du ciel, elle saura tendre la main pour saisir tout l'amour que j'ai au fond du coeur pour elle. Je ne suis certes pas seule à ne plus avoir de mère et c'est avec tous ceux et clles qui l'ont perdue, que je partage ma façon d'être. La vôtre est encore là ? Soyez comblés de l'avoir encore entre vos bras et de grâce, donnez-lui toute la joie qu'elle verra de ses yeux même quand la première larme coulera. Comblez le moindre de ses désirs et sachez lui remettre, même si elle ne l'a jamais demandé, un tout petit morceau de tout ce qu'elle a pu vous donner. Oui, tout comme des perles, des perles précieuses, les mamans viennent d'un bien joli coquillage. Celui qui s'ouvre pour ne déverser que l'amour... depuis toujours. N'est-il pas juste que ce soit à leur tour de recevoir en ce jour cette gratitude tant méritée ? Ma mère à moi, n'est plus là, mais je suis sûre qu'elle sera ue fois de plus très émue, quand elle verra que c'est sur toutes les mères de la terre, jeunes et moins jeunes, que je dépose cette année l'affection qui lui était destinée. Bonne Fête ! ... mères adorées ! |
Dernière Mise à Jour: September 23, 2002
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